• Très bientôt, pour vous chers lecteurs :

     

    les petites histoires d'Elisa

     

    Un feuilleton à ne pas manquer, des rebondissements, des pleurs (de rire), des moqueries !


    3 commentaires
  • Il y quelques mois de cela (cet été), je croise une fille de la fac dans la rue que je n'avais pas vu depuis longtemps. Nous discutons cinq minutes et plaisantons ensemble puisque nous avons à peu près le même humour à la con.

    Elle était pressée ce jour là car elle passait voir un copain. Je lui dis donc que cela serait sympa qu'on prenne un café ensemble un de ces jours. Elle me donne son numéro de téléphone.

    Nous faisons classe commune avec cette jeune fille cette année et nous discutons de temps à autres. Hier, c'était LE Gala. Soirée historique pour tous ces étudiants (contaminés pseudo-intellectuellement par le virus de l'eugénisme juridique) cupides et cherchant à se montrer. Personnellement, j'analyserai ce genre de manifestation comme un syndrome du paon  perverti (qui ne m'atteint pas, moi, blanc loup-garou) puisque les mecs veulent en imposer, sans grand succès, par manque de charisme, de vrais coqs !

    Revenons en à nos moutons (non, pas les gens, bien qu'ils s' y apparentent fortement). Au début de la soirée, je croise donc la jeune fille (que nous nommons C.) avec ses copines qui me complimentent sur ma tenue, la politesse me dicte d'en faire autant. C. pratique alors une simulation « d'arrachage de vêtements » indiquant par là les conséquences de l'effet que je serais susceptible de produire sur sa personne. Connaissant la demoiselle, je ris de cette attitude très flatteuse mais néanmoins amusante.

    Plus tard, au hasard de mes pérégrinations, je retrouve ce groupe de charmantes demoiselles. La pulsion grégaire agissant, d'aucun ne peut douter qu'elles envoient des signaux, disons, d'indépendance... Bien sûr, C. fait partie du groupe. Nous en arrivons à danser ensemble en tout bien tout honneur, je le précise car pour ma part, danser est comparable à un acte sexuel ou du moins en est un préalable, n'est-ce pas maîtresse ?

    Face à face, nous discutons et C. m'avoue très courageusement que cela fait très longtemps que l'envie de m'embrasser la titille. Au passage, j'espère pour elle que ce n'était quand même pas une obsession puisque nous nous voyons tous les jours depuis le mois d'octobre! Je lui réponds simplement (et peut être brutalement) que je n'en ai pas envie car je suis amoureux de Maîtresse. Elle comprend tout à fait ma réponse, ne se sent pas honteuse pour autant d'une telle déclaration à laquelle un refus net est opposé. La situation est sauve, nous continuons à danser et le statu quo ante demeure.

    Et là, c'est à mon tour ! Je mets vaillamment (et volontairement) ma crédulité en avant (cela rééquilibre le malaise). Je lui avoue que lorsque je lui avais proposé de « prendre un café un de ces jours », et qu'elle m'avait donné son numéro de téléphone, jamais je n'aurais imaginé « qu'y aurait  moyen » (comme disent si bien les p'tits jeunes d'aujourd'hui), que son numéro elle me le donnait pour réellement prendre un café avec moi, taper la discute et puis ciao! , bonne soirée, à plus. Surtout que je le lui avais proposé dans ce seul et unique but, sans aucune arrière pensée d'ordre sexuel (si, si, j'vous jure !). C. éclate donc de rire, me regarde droit dans les yeux et par un hochement de tête empli de consternation, commente ma naïveté. Elle me dit bien gentiment ce que quelques mois plus tôt Maîtresse m'avait révélé, justement à propos de C. : une fille donne très rarement son numéro de téléphone à un jeune homme qu'elle connaît à peine pour prendre juste un café. Et m'inflige un magistral « t'es con ! ».

    Il faut savoir, en effet que je suis incapable de déceler les signes d'attirance d'une fille envers ma petite personne. Il me faut des signes « clairs et non équivoques » du genre m'embrasser ou me dire clairement l'attirance qu'on éprouve ou encore me parler de mes yeux magnifiques , sinon, on peut attendre longtemps (quelques mois, et pour ceux qui ne suivent pas, retour au début).

    Ce matin (un lapin...), je conte cette aventure (ou mésaventure) à Maîtresse et lui dit qu'elle avait raison (non tu n'as pas toujours raison !) au sujet de cette fille: C. ne voulait effectivement pas uniquement prendre un café avec moi! Cette fois là, ce fut une découverte jamais je n'aurais imaginé qu'un café signifiait plus dans de telle conditions, et je peux vous dire que j'en ai proposé des cafés...

    Comme vous pouvez le constater, chers lecteurs, il existe encore sur terre des hommes qui ne pensent pas à niquer lorsqu'ils proposent un café ! Aujourd'hui, je ne propose plus de café. Je m'abstiens de ce genre d'invitation sauf si je tombe nez à nez dans la rue avec une amie et que la discussion s'éternise (on est tellement mieux assis) ou si je connais bien la nana.


    4 commentaires
  • Adresse commune imminente...

    heureux!


    7 commentaires
  • NB: penser à revenir le 24 février et les 18 et 24 avril!

    Je t'aime


    1 commentaire
  • Retourne faire tes devoirs!

    (et laisse moi blogguer en paix)

    Non mais je vous jure...


    3 commentaires