• Ca y est!

    Nous avons emménagé dans notre nouvelle maison depuis mercredi.

    Quel bonheur, j'ai (nous) avons enfin quitté mon appart de Saint-Pierre, en plein coeur de Bordeaux, pour vivre juste de l'autre côté du pont de pierre.

    Napoléon 1er lors de son passage à Bordeaux en 1808 décide de la construction de ce pont afin de faire passer ses troupes.La finalisation de ce vieux projet  est opérée par Claude Deschamps.

    Nous habitons à environ 500m de ce pont. Nous sommes donc à la fois tout près du centre ville tout en étant à l'écart.

    Notre appartement est un T2 bis de 55m² avec une vrai cuisine de vrai fenêtres qui ferment, et surtout des places de stationnement à foison!

    Maîtresse n'est plus qu'à 30mn de son école au lieu des 40mn de trajet + 40 mn de recherche de place de stationnement.

    Bref, nous sommes heureux car en dehors de ces considérations matérielles nous vivons ensemble dans un appart qui est rien qu'à nous: aucune présence d'ex dans les parages.

    C'est un sentiment de bien-être qui rendra notre vie à deux encore plus belle.


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  • après bien des péripéties nous l'avons trouvé ce domicile fixe!

    J'ai hâte d'y être avec toi.

    J'ai hâte de revenir du pays des yaourts enchantés et te retrouver.

    J'ai hâte de déballer les cartons.

    Je t'aime


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  • Le loup garou est donc étudiant en droit. Pour être précis, en maîtrise de droit du travail. Voilà la 6ème année qui s'achève, et oui ! J'ai un peu traîné en DEUG.

    Les gens de la fac sont étranges pour le commun des mortels. Ce sont de petits péteux qui s'imaginent que la voie de la réussite sociale passe nécessairement par le droit. Autant dire que selon eux, tout autre étudiant suivant des études dans une autre filière ne réussira jamais aussi bien qu'un juriste...

    Cette mentalité est très courante dans cette fac (de merde). Environ 8O% des étudiants pensent de la sorte. Le comble, c'est que environ 60% des ces 80% affirment ne pas adhérer à cette idée ! Je vous assure ne pas en faire partie, mais comment le prouver puisque 60% des 80% disent ne pas penser ce qu'ils pensent. Je pourrais donc en faire partie ! (Vous me suivez, là ?)

    Pour cela je vous propose de caricaturer le comportement de mes comparses. Un étudiant en droit va donc dire : "Etant donné que nous n'avons pas affaire à un acte juridique, la preuve se fait par tout moyen" (et rajoutons pour la déconne : "cher ami !" avec une patate chaude dans la bouche, bien sûr). "Donc, le témoignage est recevable" (à vos com', ceux qui me connaissent).

    Pour le jeune étudiant de première année, sachez qu'il est victime d'une réaction des plus étranges : en effet, un mois environ après la rentrée, il se prend déjà pour un juriste hors pair et balance des conneries à tout va pour "montrer qu'il sait". Tous les moyens sont bons pour qu'il puisse sortir sa science juridique (inexistante) et/ou montrer qu'il est en droit. Ainsi, la moindre conversation lui permet-elle de glisser une phrase en rapport avec le droit. De même, que l'étudiant de DEUG va porter ou poser des livres ("Droit de...", ou codes) de manière à ce que n'importe qui les aperçoive et se dise "wouah il/elle est en droit" (super, t'as montré ta connerie encore un coup !).

    Bref, l'humilité n'est pas le fort de ces étudiants

    Le style vestimentaire a également son importance. Les jupes écossaises/chemisier blanc/veste bleu marine sont habituelles. Le jean se porte aussi mais pas le levi's à 80 euros (pas assez cher), c'est le jean diesel à 170 ou 200 euros (je ne jette pas la pierre à ceux d'entre vous qui porte du diesel, mais notez bien que tout est basé sur l'apparence). La veste/blouson/chemise se porte bien sûr avec le col relevé (yep, à la Starsky).

    Je me rappelle une anecdote qui illustre bien ce qui précède. Lors d'un repas (Maîtresse m'accompagnait pour la dernière fois dans ce genre de truc !), une fille parlait d'un sac de marque Vuitton qui lui avait été offert. Seulement , la pauvre ne voulait pas le porter car elle n'était pas sûre que cela soit un vrai, les vrais ont une pochette de rangement, sont bien cousus, etc., etc., ...Etonné, je m'enquiers des caractéristiques de SON sac Vuitton. Et bien, vous ne le devinerez jamais, mais il semblait bien que cela soit un vrai ! Mais, comme c'est un cadeau, acheté hors de France et pour d'autres raisons à deux balles, elle n'était pas sûre ! La pauvre. Je crois que d'autres l'auraient bien voulu ce sac sans se demander s'il s'agit d'un vrai ou d'un faux. Connasse (oups, ça m'a échappé !). Le pire c'est que tout le long du repas, elle a cassé du sucre sur le dos des gens (oui, oui, comme moi dans ce texte) « sympa-sympa » comme elle dit si bien. Ces gens sympa-sympa sont, vous l'avez compris, « prout-prout ».

    Passons à autre chose, une technique assez répandue, du moins en écoutant les gens parler, est la technique de la lèche. Non pas le très connu cunnilingus, mais la lèche auprès d'un prof. Le but est ici d'aller voir le prof tous les 4 matins pour en obtenir les faveurs « administratives » (et non sexuelles) c'est-à-dire une bonne note, une place assurée en DEA ou DESS.

    Un ami (moins proche qu'avant depuis qu'il a pris la grosse tête) était embêté pour LE DEA de droit privé. En effet, il dit (moi, j'en doute) que beaucoup de gens font de la lèche auprès du Professeur qui dirige ce diplôme dans le but d'y entrer. Malheureusement, lui, il ne connaît personne qui puisse l'aider dans cette voie. Autre problème, ce prof n'aime pas la lèche. Mais cet ami est persuadé que des étudiants entrent dans ce DEA par ce moyen « underground » (je crois qu'il hallucine un peu). Il a trouvé THE solution : se faire connaître d'un autre prof (nom, prénom, maîtrise suivie, etc.) pour que celui ci parle de cet amis au prof dirigeant le DEA (je redemande pour les boulets : vous me suivez ?). Mais attention, ce n'est pas de la lèche, nooooon pas du tout (et mon c**, c'est du poulet ?). Quelle belle mentalité, surtout qu'il a eu son premier semestre avec mention AB !

    Enfin, ce qu'il faut retenir, c'est que deux catégories se distinguent : les étudiants en droit privé (excepté la maîtrise de droit du travail, et je suis sérieux) bien « sympa-sympa » avec un bon gros melon, et les étudiants en droit public qui ont su garder la tête froide et rester modestes. C'est avec ces derniers que je traîne aujourd'hui.

    Voilà donc un petit descriptif de cette fac de droit de Bordeaux, je vous laisse méditer tout cela et vous apporterai des anecdotes relevées par-ci, par-là.


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  • Je tiens à préciser que je ne me suis jamais très bien comporté avec Elisa. Cette pauvre fille, à l'esprit limité, a souvent été victime de ma méchanceté, de mes abus. La rupture (à mon initiative) m'a permis de me rendre compte que, pardonnez ma franchise, je n'ai jamais aimé cette fille. Je suis resté avec elle pendant deux ans par peur de ne pas retrouver quelqu'un, malgré les remarques explicites de mes potes et implicites de mes parents.

    Aujourd'hui, je ne suis plus comme j'ai pu être à cette époque. Maîtresse pourra confirmer mes dires. J'ai réussi à « m'émanciper » à fuir cet inéluctable destin de bof qui m'attendait.

    Heureusement, j'ai rencontrer par la suite une jeune fille grâce à laquelle j'ai pu m'épanouir. Et aujourd'hui je suis avec ma belle Maîtresse qui profite mon expérience vécue avec tout ce beau monde.

    En effet, j'ai eu le plaisir de mûrir dans l'intelligence. Oui, oui, je suis passé d'un « QI de spermatozoïde »  à des QI largement au dessus de la moyenne. Pourquoi est-ce que j'utilise « QI de spermatozoïde ». Il faut savoir que le conflit régnait dans notre relation. Chaque conflit se réglait généralement par un coup de bite et tout était oublié.

    Cette demoiselle ne concevait l'amour que sur une base sexuelle. Vous me direz (les mecs) « cool une qui ne pense qu'à ça ! ». Ce n'était pas vraiment le cas. Elisa voyait le sexe comme une preuve d'amour irréfutable : si on ne faisait (en dehors de toute fréquence) c'est que je ne l'aimais pas (en gros). Imaginez la galère le matin avec la fameuse érection ! Il en était de même lors d'un réveil inopiné en pleine nuit à l'occasion duquel une engueulade débutait (pour le plaisir de toute la maison) puisque encore endormi mais en pleine érection je n'était pas capable de la sauter.

    Bref, vous trouvez que je suis un peu en train d'abuser, mais avoir ce genre de choses (et tant d'autres) au quotidien me donne tout à fait le droit de me plaindre rétroactivement.


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  • J'interviens pour éclairer le pauvre lecteur interloqué... mais qui donc est Elisa?

    Je dois avouer que depuis que je connais P'tit Loup, je suis fan des petites histoires  d'Elisa.

    J'envisage de fonder un fan club avec cartes de membre et réunions mensuelles...

    quand j'entends le fameux: "ça me rappelle Elisa" je sais que je vais rire (je sais, c'est méchant...)

    Il faut dire qu'Elisa c'est l'éloge de la sottise...

    Pourtant je ne la connais pas. Jamais vue.

    Fan quand même.

    Elisa est la jeune fille avec laquelle P'tit Loup sortait dans son jeune temps.

    Attention, ce n'était pas un coup d'un soir parce qu'il était bourré et quasiment insconscient...

    non, non...

    ça a duré près de deux ans, il était parfaitement conscient de la sottise d'Elisa...  Et même s'il n'en avait pas eu conscience, son entourage était là pour le lui rappeler.

    Mais il restait...

    Moi ça me fait rire.

    Bienvenue Elisa!


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